Dans ses études, IDC a identifié quatre facteurs déterminants pour renforcer la résilience et assurer la continuité des activités (Business Continuity). La transparence, la diversification de la chaîne de création de valeur et l'agilité constituent donc des facteurs essentiels. Pour autant, les analystes d'IDC considèrent que la collaboration est le plus important de tous. Vous allez découvrir ici les défis posés par la numérisation de la collaboration et les questions qui vous mènent à leur solution.
Sans développement organisationnel, rien ne fonctionne
De nombreuses innovations et améliorations de processus naissent autour d’une tasse de café. En effet, c’est au coin café que les collaborateurs de l’ensemble des services se rencontrent et échangent de manière informelle.
Il s'agit là d'un élément important pour le développement organisationnel : lorsque les individus et institutions disposent de passerelles de collaboration sans entrave, cela réduit le gaspillage et améliore les perspectives de rendement.
Autre valeur ajoutée d'une collaboration efficace : un lien réactif entre information, décision et activité. Les chances de demeurer opérationnel même en temps de crise augmentent.
De ce point de vue, la collaboration revient à investir dans la résilience. Face à de multiples scénarios de crise et à des perspectives de marché volatiles, les processus sécurisés, évolutifs et numériques gagnent du terrain dans la collaboration.
CENIT recommande aux entreprises de considérer la collaboration comme un thème stratégique.
Questions soulevées par la numérisation de la collaboration
Il s'agit de prendre en compte les différentes dimensions de la coopération. Les questions suivantes peuvent se poser :
Collaborateurs individuels :
- Quelle est la qualité de la collaboration établie avec les collègues ? Les tâches communes peuvent-elles être traitées ensemble en temps réel ?
- La collaboration est-elle efficace, même si l’ensemble des membres de l'équipe ou une partie d’entre eux travaillent à différents endroits (télétravail) ?
Interne à l'entreprise :
- Une collaboration entre les différents services répondant à la nécessité de processus de travail en réseau est-elle établie ?
- L'innovation est-elle organisée et établie en tant que tâche transversale ? Les collaborateurs bénéficient-ils d'un soutien numérique ? Les résultats sont-ils intégrés aux processus de travail ordinaires ?
- La collaboration est-elle numérisée en continu ? Tous les systèmes informatiques utiles sont-ils intégrés à cet effet ? Le traitement transversal des processus et l'enrichissement et la mise à disposition des données par le biais d’un backbone de données numériques fonctionnent-ils ?
- Les collaborateurs, de la direction de l'entreprise au traitement, disposent-ils d'informations en temps réel pour remplir leurs attributions (analyse, décision, traitement, contrôle) ?
Ensemble de l’entreprise:
- Le développement collaboratif de produits avec les fournisseurs et les partenaires R&D est-il productif ? Les ressources informatiques soutiennent-elles le concept de protection de la propriété intellectuelle ?
- L'entreprise peut-elle participer à des réseaux d'approvisionnement avec des données en temps réel (Supply Chain Collaboration) et les informations entrantes peuvent-elles être transmises et traitées automatiquement ?
- L'entreprise a-t-elle conçu et préparé numériquement des processus internes pour participer à des plates-formes transactionnelles ?
Client:
- Quelle est l'expérience du client lorsqu'il interagit avec l'entreprise ? Est-il pratique de demander ou de fournir des informations ?
- Les souhaits concrets de chaque client sont-ils enregistrés et traités en tant qu'informations pour les processus internes ?